Écologie

Le Pape François exprime son soutien au Mouvement Catholique Mondiale pour le Climat, et l’UNESCO prépare la COP 23 à Bonn sous la présidence des Îles Fidji

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Dans le sillon tracé par l’encyclique Laudato Si’ parue en juin 2015, le Pape François a encouragé le Mouvement Catholique Mondiale pour le Climat (MCMC) lors de l’audience du 1er février 2017. Voici ses mots :

Je vous remercie pour votre engagement à prendre soin de notre maison commune en ces temps de sévère crise socio-environnementale. Je vous encourage à continuer à tisser les réseaux de manière à ce que les Églises locales répondent avec détermination à la détresse de la terre et à la détresse des pauvres.

Le MCMC, dont le siège est à Boston (USA), est une communauté de centaines de milliers de catholiques, (évêques prêtres, religieux, laïcs) et un réseau mondial d’environ 400 organisations qui travaillent ensemble pour lutter contre la crise due au changement climatique selon l’appel à l’action du Pape François à travers son encyclique Laudato Si’.
Cet esprit de l’encyclique qui prend corps dans l’action du MCMC se décline selon trois volets :

  1. L’appel à la “conversion écologique” (Jean-Paul II, audience générale du 17 janvier 2001)
  2. Le changement de style de vie, de mode de production et de consommation (selon Laudato Si’, n. 23)
  3. La promotion d’une politique ambitieuse par le biais de mobilisations et plaidoyer (Benoît XVI dans Caritas in veritate, n. 51)

Par ailleurs, à côté des efforts du MCMC, l’Association des Amis du Saint-Siège auprès de l’UNESCO souligne les efforts continus du Saint-Siège en faveur de l’écologie intégrale, efforts qui se matérialisent entre autres par le colloque “La Terre, notre Maison commune : défis et espoir”, présidé par le S.Em. le Cardinal Peter Turkson, ancien président du conseil pontifical Justice et Paix, le 9 novembre 2016 à l’UNESCO.
Si ce colloque a été organisé par le Saint-Siège à l’UNESCO, c’est non seulement pour démontrer que l’écologie intégrale est une écologie humaine, mais aussi parce que cette Organisation est chef de file concernant le réchauffement climatique, au sein des Nations Unies. À cet égard, cette organisation est très impliquée dans les objectifs de développement du millénaire concernant ce point-là.
L’UNESCO continue elle-aussi inlassablement son travail à tous les niveaux : le 20 février prochain, l’UNESCO invite les États à participer à une réunion sur les résultats de la COP22 qui s’est tenue au Maroc en novembre 2016 en vue de préparer la COP 23 à Bonn (Allemagne) sous la présidence des îles Fidji. Ce pays insulaire est clairement impacté par le réchauffement de la planète à cause de la montée du niveau de la mer et de ses effets sanitaires. Il nous fait mieux sentir le “tout est lié”, ce lien existant entre la sphère sociale et la sphère écologique, entre l’état de la nature et la vie de l’homme (Laudato Si’, n° 91 et 117). Le changement du climat et ses implications sociales se trouvent au cœur des préoccupations du Saint-Siège, et de l’UNESCO, à tous les niveaux.