Le Saint-Siège et les agences des Nations Unies

Efforts conjoints concernant l’eau

Une Reflexion de Dr Tebaldo VINCIGUERRA, du Dicastère pour le Service du Développement humain intégral

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L’UNESCO est chef de file au niveau des Nations Unies sur le réchauffement climatique. C’est pourquoi les Amis du Saint-Siège auprès de l’UNESCO du Saint-Siège auprès de l’UNESCO redonnent cet article qui allie tout à la fois le point de vue du Dicastère pour le service du Développement humain intégral et les efforts des Agences des Nations Unies.

Le mois dernier, à l’Organisation mondiale de la Santé, « les États Membres ont adopté une nouvelle résolution visant à améliorer les services d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) dans les établissements de santé du monde entier. Notant qu’il s’agit d’une mesure essentielle pour prévenir la propagation des infections, réduire les décès maternels et néonatals et atteindre la couverture sanitaire universelle, dans la résolution, les États Membres sont invités instamment à accorder la priorité aux services WASH pour des soins de santé plus sûrs dans le monde entier. Actuellement, un établissement de soins de santé sur quatre ne dispose pas de services essentiels d’approvisionnement en eau et un établissement sur cinq ne dispose pas de services d’assainissement, ce qui touche respectivement 2 milliards et 1,5 milliard de personnes »[1]. Mi-mai, l’UNESCO organisait une Conférence internationale sur l’eau, avec l’approche transdisciplinaire qui caractérise l’Organisation[2]. Le 22 mars, la Journée mondiale de l’eau célébrée annuellement par les Nations Unies avait pour thème « Ne laisser personne de côté ». Il s’agit d’une adaptation de la promesse portée par le Programme de développement durable à l’horizon 2030 : tout le monde doit pouvoir bénéficier des progrès accomplis en matière de développement durable – notamment en ce qui concerne l’eau – afin que personne ne soit laissé de côté.

D’une part, une telle emphase ne saurait passer inobservée ; la priorité et la visibilité adéquates semblent opportunément accordées à un sujet capital.

 

D’autre part, difficile ne pas poser la question lancinante « comment se fait-il que nous en soyons encore là ? ». Notamment si l’on considère ce qui suit :

•l’eau est un élément indispensable pour la vie, la vie humaine certes, mais aussi – cela est bien connu – des animaux et des différents biomes ;

•l’eau est un facteur civilisationnel majeur, qui a marqué durablement l’urbanisation, la toponymie, les modes de transport, la production de nourriture et l’artisanat ;

•l’eau a une place unique dans la spiritualité, la liturgie, les légendes et la culture de bien des populations et ce depuis l’aurore de l’humanité, nous observons même ces dernières années de belles initiatives interreligieuses centrées précisément sur l’eau ;

•l’approvisionnement en eau pour les habitations ou pour l’irrigation est un défi que les ingénieurs et les architectes ont relevé depuis des millénaires, tandis que ces dernières décennies d’importants progrès ont été réalisés en ce qui concerne la filtration et la potabilisation ;

•l’interaction entre l’eau et son environnement est de mieux en mieux comprise, comme le démontre par exemple l’adoption et la rapide entrée en vigueur (en 1975) de la Convention de Ramsar sur les zones humides, et la publication en 2018 d’un Rapport mondial de l’ONU sur les ressources en eau intitulé Les solutions fondées sur la nature pour la gestion de l’eau ;

•l’accès à l’eau potable a été reconnu comme droit humain par les Nations Unies à maintes reprises, en particulier depuis la Résolution 64/292 adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU en juillet 2010, alors que déjà tout au long du XXème siècle une réflexion avait eu lieu dans le cadre du droit international humanitaire afin de mieux protéger l’eau[3].

Alors, vraiment, comment se fait-il que nous en soyons encore là ? Témoins de pollutions multiples, persistantes et inquiétantes. Avec, par endroits, des rythmes de pompage qui ne respectent pas les rythmes de renouvellement des ressources locales en eau. Avec des inégalités immenses quant à la possibilité d’accéder à l’eau potable, des inégalités qui ne peuvent s’expliquer uniquement par des facteurs démographiques ni par la disponibilité locale de nappes d’eau douce, mais qui relèvent davantage de facteurs socio-économiques, des infrastructures locales, et finalement de la volonté politique. Avec des statistiques accablantes quant à ceux qui n’ont pas un accès régulier et adéquat à de l’eau de façon non seulement à survivre mais aussi à être et en bonne santé : cela est humiliant et traumatisant pour la famille humaine du XXIème siècle.

Il ne s’agit pas de sous-estimer l’ampleur de la tâche que représente l’approvisionnement quotidien, équitable et durable en eau de notre famille humaine, ni celle de définir les indicateurs et paramètres suffisamment précis et aisément vérifiables afin de circonscrire et quantifier les défis que pose une cet approvisionnement (l’on peut se souvenir des difficultés posées par l’indicateur « source d’eau potable améliorée » adopté par l’ONU à l’époque des Objectifs pour le Millénaire[4]).

 

 

Néanmoins, la question demeure : comment se fait-il que nous en soyons encore là ?

En grande partie c’est une question de vision, et de moyens que nous mettons au service de cette vision. C’est ce qui sera développée dans cet article, écrit sur proposition de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à la suite de la Conférence La gouvernance d’un bien commun : l’accès à l’eau potable pour tous, organisée par le Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral en collaboration avec les Ambassades des Etats-Unis-d’Amérique, France, Italie, Monaco et Pérou près le Saint-Siège, parrainée et hébergée par l’Université Pontificale Urbaniana à Rome, le 8 novembre dernier. L’un des intervenants à ladite Conférence était le juge brésilien Antonio Herman Benjamin, président de la Commission mondiale de l’UICN pour le droit de l’environnement. Quelle triangulation prometteuse : la religion, le juridique, la conservation de la nature !

La vision que l’Eglise Catholique (et plus largement la tradition biblique propre aux Juifs et aux Chrétiens) de l’eau est avant tout celle d’un don, crée par Dieu. Nous humains ne faisons que recevoir ce don qui nous précédait : nous n’en avons aucun mérite. Nous avons la responsabilité de le partager avec toute notre génération, avec toutes les générations à venir. La raison d’être d’une gouvernance de l’eau devient alors ce que la Doctrine sociale de l’Eglise appelle la destination universelle des biens. « L’humanité a reçu de Dieu la mission de veiller sur et d’administrer sagement l’environnement, l’eau et les autres ressources, qui sont des biens communs et qui, comme tels, contribuent au bien commun global »[5]. Ce bien commun global est constitué par l’ensemble des conditions « qui permettent, tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres, d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée »[6]. La destination universelle de l’eau – de façon à en garantir un accès adéquat – est bien entendu une de ces conditions.

Hélas, observe le Pape François, « il y a une tendance croissante, à certains endroits, à privatiser cette ressource limitée, transformée en marchandise sujette aux lois du marché »[7]. Une telle vision conduit à privilégier les investissements là où ils seront plus rentables ; à vendre de l’eau à ceux qui pourront la payer sans se soucier de la façon dont ils vont l’utiliser ; à ignorer les externalités négatives socio-environnementales liées aux prélèvements et à l’usage de l’eau tant que celles-ci ne mettent pas en danger le chiffre d’affaires. Une telle vision, qui plus est, ne contemple pas le droit humain d’accéder à l’eau potable.

Une autre vision dangereuse – liée à la précédente – est due au fait d’avoir « assumé la technologie et son développement avec un paradigme homogène et unidimensionnel. Une conception du sujet y est mise en relief qui, progressivement, dans le processus logique et rationnel, embrasse et ainsi possède l’objet qui se trouve à l’extérieur. Ce sujet se déploie dans l’élaboration de la méthode scientifique avec son expérimentation, qui est déjà explicitement une technique de possession, de domination et de transformation. C’est comme si le sujet se trouvait devant quelque chose d’informe, totalement disponible pour sa manipulation. L’intervention humaine sur la nature s’est toujours vérifiée, mais longtemps elle a eu comme caractéristique d’accompagner, de se plier aux possibilités qu’offrent les choses elles-mêmes. Il s’agissait de recevoir ce que la réalité naturelle permet de soi, comme en tendant la main. Maintenant, en revanche, ce qui intéresse c’est d’extraire tout ce qui est possible des choses par l’imposition de la main de l’être humain, qui tend à ignorer ou à oublier la réalité même de ce qu’il a devant lui »[8]. Conséquences : on « tend à homogénéiser les cultures et à affaiblir l’immense variété culturelle [et à] résoudre toutes les difficultés à travers des réglementations uniformes ou des interventions techniques »[9], « la capacité de contempler et de respecter est détériorée chez l’être humain »[10], et l’on s’approche de l’eau avec un critère utilitariste qui ne va pas au-delà de l’immédiat, au-delà de l’utilité et du gain que l’eau peut représenter pour moi.

Cela revient à oublier les autres humains dans une attitude de cynique indifférence, en négligeant leur inaliénable dignité humaine, qui est la racine de leurs droits, dont le droit à l’eau. Le Pape François insiste « l’accès à l’eau potable et sûre est un droit humain primordial, fondamental et universel, parce qu’il détermine la survie des personnes, et par conséquent il est une condition pour l’exercice des autres droits humains. Ce monde a une grave dette sociale envers les pauvres qui n’ont pas accès à l’eau potable, parce que c’est leur nier le droit à la vie, enraciné dans leur dignité inaliénable »[11].

Cela revient aussi à miser naïvement sur le marché, les règlementations et les mesures technologiques souvent imposées par ceux qui « vivent et réfléchissent à partir de la commodité d’un niveau de développement et à partir d’une qualité de vie qui ne sont pas à la portée de la majorité de la population mondiale »[12] pour faire face aux défis posés par l’eau. Et ce en oubliant le rôle de la culture, des institutions, de la spiritualité et des traditions et coutumes dans la gestion de l’eau, notamment dans la gestion au niveau local.

Cela revient enfin à oublier la richesse et la complexité des écosystèmes et biomes, qui eux aussi ont besoin d’eau. Au-delà des enseignements que nous pouvons tirer en contemplant leurs fonctionnements – une véritable grammaire – et au-delà de l’utilité pourrions en tirer, leur contemplation nous permet de percevoir un rayon de sagesse et de bonté, de vocation à la perfection. D’où l’intérêt indéniable d’une démarche de conservation de la nature avec chaque créature, car la nature a sa propre beauté et dignité intrinsèques. Cette contemplation devrait par ailleurs nous rendre humbles : nous ne sommes que des administrateurs provisoires, le temps de notre vie. Et encore, des administrateurs aux pouvoirs bien limités, en effet le cycle de l’eau et le mouvement des mers échappent à notre contrôle, et les prodigieuses capacités de régénération ou de transport de l’eau se passent bien de notre savoir-faire. Pire encore, certains dégâts causés à l’environnement, et qui affectent aussi la santé humaine, nous laissent impuissants, en effet certaines « maladies rares sont des conséquences du mauvais traitement que nous infligeons à l’environnement »[13]. Le verbe central de l’encyclique Laudato si’, en fait, n’est pas « administrer », mais bien « prendre soin »[14].

Nous devons établir de justes et saines relations avec la nature, avec les autres, avec nous-mêmes, avec le Créateur.

Telle était l’approche adoptée pour la Conférence susmentionnée La gouvernance d’un bien commun : l’accès à l’eau potable pour tous du 8 novembre 2018.

Cette Conférence s’ouvrait sur une session pendant laquelle se sont suivies des présentations sur la spiritualité biblique et le symbolisme de l’eau dans les écritures et la liturgie, sur l’eau dans certaines cultures et traditions africaines, sur la spiritualité islamique et le symbolisme de l’eau, sur la spiritualité hindouiste et le symbolisme de l’eau, et enfin sur l’Amazonie et le symbolisme de l’eau. La dimension culturelle-religieuse donnait le ton. On commence à retrouver cette dimension dans de nombreuses rencontres internationales consacrées à l’eau, au climat et plus généralement à l’environnement. C’est une synergie qui demande du temps et du respect pour un dialogue et pour des partenariats efficaces, pour l’abandon de tout présupposé idéologique fourvoyant (la Laudato si’ est claire sur ce point, comme l’était l’encyclique Caritas in veritate), et pour la volonté d’allier la réflexion à l’action. Une telle synergie est nécessaire et ne doit pas être limitée aux déclarations de principe sans lendemain.

L’UICN a un Groupe focalisé sur la religion, la spiritualité, la conservation environnementale et la justice climatique[15]. La Society for Conservation Biology a un Groupe nommé Religion and Conservation Biology[16]. Le WWF a lancé l’initiative Sacred earth : faiths for conservation[17]. Le réseau chrétien A Rocha mêle à son tour motivation spirituelle, plaidoyer et action concrète pour la conservation de l’environnement[18]. Récemment, je participais à une Conférence organisée par l’université catholique St. Thomas de Miami avec The Nature Conservancy[19]. Cette liste d’exemples pourrait continuer : autant de jalons vers une meilleure connaissance et collaboration. Le Pape François a reconnu que « le mouvement écologique mondial a déjà parcouru un long chemin, digne d’appréciation, et il a généré de nombreuses associations citoyennes qui ont aidé à la prise de conscience »[20], et souligné le fait que « au sein de la société germe une variété innombrable d’associations qui interviennent en faveur du bien commun en préservant l’environnement naturel et urbain. Par exemple, elles s’occupent d’un lieu public (un édifice, une fontaine, un monument abandonné, un paysage, une place) pour protéger, pour assainir, pour améliorer ou pour embellir quelque chose qui appartient à tous. Autour d’elles, se développent ou se reforment des liens, et un nouveau tissu social local surgit. Une communauté se libère ainsi de l’indifférence consumériste. Cela implique la culture d’une identité commune, d’une histoire qui se conserve et se transmet. De cette façon, le monde et la qualité de vie des plus pauvres sont préservés, grâce à un sens solidaire qui est en même temps la conscience d’habiter une maison commune que Dieu nous a prêtée. Ces actions communautaires, quand elles expriment un amour qui se livre, peuvent devenir des expériences spirituelles intenses »[21]. Inversement, la spiritualité et la cosmovision religieuse fournissent des motivations profondes pour l’engagement et la persévérance. En effet, les convictions religieuses influencent nos relations et nos actions ; et en ce qui concerne la chrétienté, les principes évangéliques ne peuvent se limiter au niveau théorique.

Pour revenir à la Conférence La gouvernance d’un bien commun : l’accès à l’eau potable pour tous, la suite des travaux affrontaient la question du droit à l’eau ainsi que les problèmes juridiques liés à l’eau ; la pollution ; la situation WASH dans les établissements de santé ; ainsi que plusieurs approches à la gestion de l’eau : celle de la coordination au niveau du bassin, celle d’une compagnie privée multinationale, celle d’une agence municipale et une voix de la société civile. Ces contributions ont mis en avant encore une fois – si besoin est – le besoin d’une approche de justice sociale et d’écologie intégrale[22].

Le rôle de l’Etat pour la protection de la population et de l’environnement a été souvent évoqué. Il s’agit d’un rôle fondamental auquel il ne peut se soustraire, et qu’il assure à travers ses administrations en subsidiarité, ses lois, ses politiques qui indiquent les priorités de financements, sa participation à la vie continentale et internationale, son contrôle du secteur privé. En effet, « l’autorité publique conserve la fonction normative et de contrôle, lorsqu’on en arrive au cas des opérateurs privés du secteur de l’eau »[23]. Il est en outre opportun de contrôler l’agissement des investisseurs, des industries et de la publicité afin de combattre les cycles de production-consommation insoutenables pour l’environnement et pour les sociétés[24], et afin d’abandonner la promotion de styles de vie tout aussi insoutenables basés souvent sur le gâchis et la culture du déchet, afin de ne pas insister uniquement et donc disproportionnellement sur la responsabilité individuelle du consommateur, citoyen, parent, éducateur.

L’importance du droit – un droit qui respecte la grammaire inscrite dans la nature – sort réaffirmée de toutes ces considérations. Le Rapporteur Spécial sur le droit à l’eau potable et à l’assainissement insiste : « les États ont l’obligation de mettre en place des mécanismes de responsabilisation adéquats et de garantir l’accès à la justice en dernier recours »[25]. Au-delà du droit humain à l’eau, le droit s’est intéressé à l’eau depuis les systèmes juridiques les plus anciens, tels le Code de Hammurabi. L’UNESCO a inscrit sur la liste représentative du patrimoine cultural immatériel de l’humanité deux tribunaux d’irrigants espagnols[26], il s’agit d’institutions vieilles de plusieurs siècles. Ces questions ont été actualisées par une Déclaration de juges sur la justice de l’eau, adoptée pendant le 8ème Forum mondial de l’eau, à Brasilia en mars 2018.

Déjà en décembre 1971, en adressant une lettre portant sur la protection de l’environnement à un Congrès de juristes, le Secrétaire d’Etat du Vatican, Cardinal Jean-Marie Villot, évoquait une exigence primordiale de justice : d’abord ne pas nuire. « N’est-il pas vrai que tout dommage excessif, toute atteinte indue portée à la création est indirectement un affront au Créateur ? », et il concluait : « il devient nécessaire de faire appel au droit et aux formulations juridiques pour que les lois de la collectivité suppléent aux carences des individus ».

La destination universelle des biens n’est donc pas qu’une question de quantité et de ressources : combien d’eau allons-nous laisser à la prochaine génération. C’est aussi une question de transmission immatérielle : quelle éducation, quel système juridique, quelle éducation, quelles politiques commerciales, quelle bioéthique, quelle société civile avec quelles pratiques associatives, quelle anthropologie, … allons-nous laisser à la prochaine génération. Laudato si’ n’est pas l’encyclique de la hâte, et son dernier chapitre annonce « un grand défi culturel, spirituel et éducatif, qui supposera de longs processus de régénération »[27]. L’eau, certainement, est une source d’inspiration et d’action pour un tel défi. Je conclue donc en citant une dernière fois le Pape François, plus précisément son message adressé la Conférence du 8 novembre 2018 : « Je vous invite à méditer sur le symbole de l’eau dans les principales traditions religieuses, en vous exhortant également à la contemplation de cette ressource qui, comme l’écrivait saint François d’Assise, est très utile et humble et précieuse et chaste ».

M. Tebaldo Vinciguerra, italo-français, est au service du Saint-Siège depuis 2011 : d’abord au Conseil Pontifical « Justice et Paix », puis au sein du nouveau Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral crée par le Pape François. Il est chargé des questions d’écologie, en particulier les sujets de l’eau et des océans, du développement agricole, de l’industrie minière et de l’énergie.

Avant de rejoindre le Saint-Siège, M. Vinciguerra a notamment travaillé deux ans comme administrateur et coordinateur de plusieurs chantiers et d’un projet environnemental dans l’Archidiocèse de Lima au Pérou, et comme chercheur sur la réaction aux catastrophes naturelles pour un Centre d’études stratégiques du Ministère de la Défense italien.
Il est diplômé en Sciences-Politiques.

[1] https://www.who.int/fr/news-room/detail/25-05-2019-world-health-assembly-update
[2] https://fr.unesco.org/waterconference
[3] https://www.icrc.org/fr/doc/resources/documents/misc/5fzhpx.htm
[4] Sur ce sujet, voir Objectifs du Millénaire pour le développement, Rapport 2014, New York, page 44.
[5] Conseil Pontifical Justice et Paix, L’eau, un élément essentiel pour la vie. Instaurer des solutions efficaces. Mise à jour. Contribution du Saint-Siège au VIème Forum Mondial de l’Eau, mars 2012.
[6] Conseil Pontifical Justice et Paix, Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise, 2004, § 164. A propos de la destination universelle des biens, voir § 171-177.
[7] Encyclique Laudato si’ § 30.
[8] Laudato si’ § 106.
[9] Laudato si’ § 144.
[10] Laudato si’ § 127.
[11] Laudato si’ § 30 ; voir aussi son Message pour la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création du 1 septembre 2018.
[12] Laudato si’ § 49.
[13] Pape François, Discours aux participant à la Conférence internationale “La culture de la salus et de l’accueil au service de l’homme et de la planète”, 19 novembre 2015.
[14] Sur ce sujet, voir aussi le livre de la Genèse, chap. 2.
[15] https://www.iucn.org/fr/node/514
[16] https://conbio.org/groups/working-groups/religion-and-conservation-biology/
[17] https://www.worldwildlife.org/initiatives/sacred-earth-faiths-for-conservation
[18] https://www.arocha.org/en/values/
[19] https://www.nature.org/en-us/explore/newsroom/florida-conference-on-climate-nature-and-society/
[20] Laudato si’ § 14.
[21] Laudato si’ § 232.
[22] Sur l’écologie intégrale, voir le 4ème chapitre de Laudato si’.
[23] Conseil Pontifical Justice et Paix, L’eau, un élément essentiel pour la vie. Instaurer des solutions efficaces. Mise à jour.
[24] Telle est la finalité du 12ème Objectif pour le Développement Durable.
[25] Léo Heller, Rapport A/70/203, juillet 2015.
[26] https://ich.unesco.org/fr/RL/les-tribunaux-dirrigants-du-bassin-mediterraneen-espagnol-le-conseil-des-bons-hommes-de-la-plaine-de-murcie-et-le-tribunal-des-eaux-de-la-plaine-de-valence-00171?RL=00171
[27] Laudato si’ § 202.

Lettre encyclique du Saint-Père François Laudato si’  : https://www.assau.org/lettre-encyclique-laudato-si

Voir aussi :

Le Saint-Siège et l’UNESCO au 8e Forum mondial de l’eau (Bresil) : https://www.assau.org/le-saint-siege-et-l-unesco-au-8e ;

Annonce de la Conférence internationale sur l’eau : https://fr.unesco.org/events/conference-internationale-lunesco-leau-mettre-profit-lintersectorialite-securite-leau-paix ;

Etats dans la coopération pour les aquifères transfrontaliers : https://www.assau.org/exemples-de-construction-de-paix ;

Journée mondiale de l’eau : https://www.assau.org/unesco-journee-mondiale-de-l-eau ;

Rapport mondial de l’eau 2019 : https://assau.org/unesco-rapport-mondial-des-nations ;

Rapport mondial de l’eau 2018 : https://www.assau.org/unesco-publication-du-rapport ;

Rapport mondial de l’eau 2017 : https://www.assau.org/unesco-le-rapport-mondial-sur-la ;