La CONFÉRENCE GÉNÉRALE de l’UNESCO. Une introduction.

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La Conférence Générale de l’UNESCO fait partie des organes directeurs de l’UNESCO (article 3 de l’Acte Constitutif de l’UNESCO) et se compose de tous les Etats membres de l’organisation. Aujourd’hui 195 Etats membres participent à ses travaux et elle est à sa 39ème session. Elle réunit environ 3000 personnes.

Elle se réunit tous les deux ans, avec la participation des États membres et des Membres associés.
Les États non membres, des organisations intergouvernementales, des organisations non gouvernementales et des fondations sont également invités à participer, en tant qu’observateurs.

Les compétences de la Conférence Générale :
- déterminer l’orientation et la ligne de conduite générale de l’UNESCO,
- adopter le Programme et le budget pour l’UNESCO pour les deux années suivantes,
- élire les membres du Conseil exécutif et nommer, tous les quatre ans, le Directeur général.

L’Article IV de l’Acte Constitutif de l’UNESCO en PDF :

Le Saint-Siège participe aux travaux de la Conférence Générale avec une Délégation d’experts des différents secteurs de l’UNESCO.
Cela dérive de l’importance de la présence d’une Mission Permanente d’Observation du Saint-Siège auprès de l’UNESCO qui s’explique en particulier pour les raisons suivantes :
- en raison de la souveraineté spécifique du Saint-Siège, mais surtout,
- en raison du «  lien organique et constitutif qui existe entre la religion en général et le christianisme en particulier, d’une part, et la culture, d’autre part  » (Discours de Jean-Paul II à l’occasion de sa visite à l’UNESCO (2 juin 1980),
et « pour prendre part à la réflexion et à l’engagement  » de l’UNESCO (Message de Benoît XVI pour le XXV anniversaire de la visite de Jean-Paul II à l’UNESCO (2 juin 2005), afin que la personne humain soit au centre, la paix soit défendue et promue, à travers un ordre sociale et internationale fondé sur la justice et le droit.

"La paix est un don, un défi et un engagement. Un don parce qu’elle jaillit du cœur même de Dieu ; un défi parce qu’elle est un bien qui n’est jamais acquis et qui est toujours à conquérir ; un engagement parce qu’elle exige le travail passionné de toute personne de bonne volonté dans sa recherche et sa construction. Il n’y a donc pas de véritable paix sinon à partir d’une vision de l’homme qui sache en promouvoir le développement intégral, en tenant compte de sa dignité transcendante." Pape François, Discours à l’occasion des vœux du Corps Diplomatique accrédité près le Saint-SIège

Voir aussi :
La rubrique CONFÉRENCE GÉNÉRALE

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