Dans le cadre de la Convention sur le patrimoine culturel du 1972

Participation du Saint-Siège comme Etat-partie à la 42ème session du Comité du Patrimoine Mondial

Manama, Bahreïn du 24 juin au 4 juillet 2018

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Dans le cadre du Grand Programme CULTURE de l’UNESCO, la 42e session du Comité du Patrimoine mondial est en cours à Manama (Bahreïn) du 24 juin au 4 juillet 2018.
La Délégation du Saint-Siège, conduite par Mgr Francesco Follo et Madame Alessandra Uncini en qualité d’expert, participe aux travaux du Comité en tant qu’Etat partie de la Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel del 1972 https://www.assau.org/adhesion-du-s....

Le Comité est actuellement composé comme suit :
Angola, Australie, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Burkina Faso, Chine, Cuba, Espagne, Guatemala, Hongrie, Indonésie, Koweït, Kirghizistan, Norvège, Saint-Kitts-et-Nevis, Tunisie, Ouganda, République Unie de Tanzanie, Zimbabwe.

« L’idée de patrimoine mondial est devenue une norme universelle », a observé Madame Audrey Azoulay, Directrice Générale de l’UNESCO, tout en soulignant que les sites sont aujourd’hui exposés à de nombreuses menaces telles que les conflits armés, le trafic illicite, l’urbanisation rapide ou le changement climatique.

« La Convention du patrimoine mondial, l’instrument normatif qui bénéficie de la plus large reconnaissance internationale, illustre de manière remarquable ce que les nations peuvent accomplir par l’éducation, la science et la culture grâce à un effort commun », a déclaré pour sa part Lee Byong-hyun, le Président du Conseil Exécutif.

Quelles sont les étapes à suivre pour que un bien figure dans liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO ?
Tout d’abord, il faut que le bien à inscrire justifie d’une valeur universelle exceptionnelle et satisfasse à des critères d’authenticité, d’intégrité, et d’unité très précis. En outre, les sites doivent également, au préalable, recueillir les avis d’organisations consultatives telles que le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), le Centre international d’étude pour la préservation et la restauration des biens culturels (ICCROM) ou encore l’Union mondiale pour la nature (UICN) pour les biens naturels. Ce n’est qu’une fois ces phases passées que la demande peut être soumise au Comité intergouvernemental du patrimoine mondial, à qui appartient la décision finale.

Au cours de cette session, ce Comité examinera 29 propositions d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial ainsi que l’état de conservation de 157 sites déjà inscrits sur la Liste dont 54 qui figurent sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Pour plus de détails à ce sujet voir les articles sur les sites proposés par chaque région géopolitique de l’UNESCO :

- Amerique Latine https://assau.org/la-colombie-et-le-mexique
- Afrique : https://assau.org/l-afrique-du-sud-et-le-kenya
- Asie et Pacifique https://assau.org/l-inde-l-iran-la-republique-de
- Etats Arabes https://assau.org/l-oman-et-l-arabie-saoudite
- Europe et Amerique du Nord https://assau.org/nouveaux-sites-dans-la-region