MUSEE PROFANE

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Le musée Profane à ouvert ses portes en 1761 sous le pontificat de Clement XIII (1758-1769).

Il est constitué du premier ensemble d’art profane du Vatican. Le musée profane est construit dans la continuité du Musée Chrétien de Benoît XIV dans un objectif de Dialectique.
À l’origine, ce musée devait accueillir les collections d’art somptuaire, d’Instrumentum domesticum ainsi que des médaillers pontificaux.
Ces collections ont malheureusement été mise à mal par les pillages lors de l’occupation de la ville de Rome par les troupes Napoléoniennes.

La muséologie actuelle et les collections sont donc en partie héritées du XIXeme siècle et mettent l’accent sur le collectionnisme avec les les fonds Carpegna, Vettori, Assemani.

Le musée profane se divise en quatre différentes galeries ansi qu’une pièce exceptionnelles : un cabinet d’antiquité dans son état du XVIIIe siècle et dans un état de conservation remarquable.

  1. Galerie Clementine I
  2. Galerie Clementine II
  3. Galerie Clementine III
  4. Galerie Clementine IV
  5. Salle du Musée Profane


Voir ci-dessous, une description des différentes salles qui composent le Musée Profane et les chefs d’œuvres qu’elles abritent.

1) La Galerie Clementine I :

Cette première Galerie met en valeur l’horizon encyclopédique des collection. cette section à comme objectif de mettre en évidence l’intérêt des papes successifs pour les découvertes archéologiques et historiques tout au long du XVIIIe siècle et du XIXe siècle.
On y retrouve par exemple des objets précieux de la Renaissance, des artefacts découvert lors des fouilles de Pompéi en 1849 ainsi que des cadeaux offerts aux différents pontifes notamment en provenance du Moyen-Orient et d’Amérique du Sud.
Parmi les pièces les plus remarquables ont peut citer les magnifiques camées montés par Giuseppe Girometti au XVIIIe siècle (I) ou encore la paire de bas reliefs en argent gravée au XVIe siècle par Guglielmo Della Porta. (II)


2) La Galerie Clementine II :

Cette section présente des objets archéologiques découverts lors de fouilles ordonnées par les papes tout au long du XIXe siècle sur les territoires pontificaux. La pièce la plus remarquable de la collection est une statue fragmentée en ivoire d’Athéna chryséléphantine. Elle date de l’époque d’Hadrien et fut découverte en 1824 dans la la villa des Bruttii Praesentes à Monte Calvo.
L’utilisation de l’ivoire, particulièrement précieux était réservé à des grandes statues de dévotion.

3) La Galerie Clementine III :

Comme la deuxième galerie, cette section expose une collection d’antiquités découvertes sous le pontificat de Pie VI (1775-1799). La plupart des objets sont issus des fouilles de la Ville de Rome et des territoires des États pontificaux. Parmi les collection on peut notamment observer une statuette en bronze d’Hercule (I) de la fin du VIeme siècle av. J.C et découverte en 1794 ou encore une statuette d’offrant dévot (II) en bronze du deuxième quart du IVe siècle av. J.-C et également découverte en 1794.

4) La Galerie Clementine IV :

Cette section est un exemple de collectionnisme. Les collections qui la composent sont issues de toute la péninsule Italienne et s’étend sur une vaste période.
Elle se divise par thématiques :
Matériaux pré-romains et d’époque républicaine
Matériaux d’époque romaine, de la fin de la République et de l’époque impériale
Matériaux de la fin de l’Antiquité
Cette section comprend notamment de précieux vestiges scripturales gravés en particulier un Sénatus-consulte sur les honneurs funèbres accordés par le Sénat à l’occasion de la mort de Drusus mineur (I) daté de 23 ap. J.C ou encore un diplôme militaire d’un marin de la flotte romaine en Égypte daté de 86 ap. J.C particulièrement bien conservé (II).

5) La Salle du musée profane :

Ce joyeux d’architecture du XVIIIe siècle est le fruit de la volonté du pape Clément XIII (1758-1769). Couverte de marbre du sol au plafond, le luxueux ameublement de cette salle date du pontificat de Pie VI (1775-1799).
Elle est l’écrin de collections exceptionnelles ; en particulier un buste de l’empereur Trajan (I) datant du IIe siècle apr. J.C et provenant de la collection du Cardinal Gaspare Carpegna ou encore une tête portrait du sénateur Dèce Celius Calvinus Balbinus daté de 238 apr. J.-C (II).

Document(s)

Museo Profano – Profane Museum

Il primo nucleo museale per le antichità profane in Vaticano deve le sue origini a Clemente XIII, nel Settecento : doveva ospitare le raccolte di arte suntuaria, dell’”instrumentum domesticum” e dei medaglieri pontifici. La configurazione attuale del Museo deriva dalla nuova disposizione degli oggetti agli inizi dell’Ottocento, dopo le asportazioni napoleoniche. Alla collezione si aggiungono i reperti decontestualizzati provenienti da scavi Sette/Ottocenteschi o acquisizioni posteriori, collocati nella Galleria Clementina.

http://www.museivaticani.va/content/museivaticani/it/collezioni/musei/museo-profano.html

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The first museum collection of profane antiquities in the Vatican owes its origins to Clement XIII, in the eighteenth century : it was intended to house the collections of sumptuary art, of the “instrumentum domesticum” and papal medals. The current configuration of the Museum derives from the new arrangement of the objects at the beginning of the nineteenth century, after the Napoleonic lootings. The collection was enlarged by the addition of decontextualized works from the eighteenth- and nineteenth-century excavations and further acquisitions, located in the Clementine Gallery.

http://www.museivaticani.va/content/museivaticani/en/collezioni/musei/museo-profano.html

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