UNESCO : Eau et coopération pour la paix

Exemples de construction de paix : Succès des Etats dans la coopération pour les aquifères transfrontaliers

28 et 29 mars 2019 : réunion Gouvernance des eaux souterraines dans les aquifères transfrontaliers

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Après la Journée internationale de l’eau célébrée le 22 mars 2019, le Secteur des Sciences Naturelles de l’UNESCO a accueilli les 28 et 29 mars 2019, la réunion Gouvernance des eaux souterraines dans les aquifères transfrontaliers (GGRETA), en sa deuxième phase. Elle était présidée par Madame Alice Aureli, présidente de la Section des Groundwater Systems and Settlements Section (GSS).

Les initiatives concernant l’eau, sa protection et l’équilibre de son utilisation sur la planète se poursuivent afin de pérenniser son cycle de vie, comme l’exige la nature. Les principaux objectifs de la phase 2 du projet GGRETA étaient de renforcer la coopération en matière de sécurité de l’eau, de prévenir les conflits transfrontaliers et sur les usages de l’eau, et d’améliorer la durabilité de l’environnement dans son ensemble. Le projet visait à répondre au besoin pressant d’accroître les connaissances sur les caractéristiques physiques et socio-économiques des trois aquifères transfrontières par :
1) le renforcement de la capacité des États Membres à gérer les ressources en eaux souterraines au moyen d’activités adaptées de renforcement des capacités ;
2) la promotion de la coopération entre les pays partageant les aquifères ; et
3) l’élaboration de stratégies à long terme pour la surveillance et la gouvernance des ressources en eaux souterraines.

La réunion a présenté les principales réalisations du projet telles que la mise en place d’un mécanisme conjoint de gouvernance
-  pour l’aquifère de Stampriet (partagé par le Botswana, la Namibie et l’Afrique du Sud) en Afrique australe,
-  la signature d’une lettre d’intention établissant la base pour l’institutionnalisation de la coopération sur l’aquifère Ocotepeque-Citala (El Salvador et Honduras) en Amérique centrale, et
-  l’adoption d’un plan de travail pour le développement d’un modèle numérique de l’aquifère de Pretashkent (Kazakhstan, Ouzbékistan) en Asie centrale.

A cet égard, cette réunion a représenté un moment de célébration des succès dans la coopération où les ambassadeurs des Etats concernés sont intervenus, en synergie avec les experts et les institutions des aquifères cités ci-dessus.
Grâce à l’International Union for Conservation of Nature (IUCN) et au World Water Assessment Programme (WWAP), il a été possible d’intervenir et d’identifier les besoins que les réserves naturelles de cette ampleur requièrent.

Ce sont des lieux que la nature constituée avant l’homme a marqué ses frontières, qui aujourd’hui, dans l’urgence de leur protection, appellent les gouvernements concernés à dialoguer pour des mesures politiques en constante interconnexion les unes avec les autres.

L’eau est le cri de notre temps, l’élément qui, si précaire dans son accessibilité et sa santé, rend vulnérable et précaire notre propre vie sur terre.

Dans la lettre encyclique du 24 mai 2015, le Pape François écrit que " la crise écologique est un appel à une conversion intérieure profonde " (« Laudato si’ », III, Ecological conversion, n° 217) : le pape a réfléchi sur l’appauvrissement de la ressource en eau, sur le "risque de souffrir d’une pénurie aiguë d’eau d’ici quelques décennies si aucune action urgente n’est entreprise. Les impacts environnementaux pourraient affecter des milliards de personnes et, d’autre part, il est prévisible que le contrôle de l’eau par les grandes entreprises mondiales deviendra l’une des principales sources de conflit de ce siècle. (" Laudato si’ ", I, II, La question de l’eau, n° 31). Le projet GGRETA a été une réponse en termes de collaboration entre les Etats, un partage pacifique de l’eau, bien commun et universel, auquel le Saint-Siège exprime tout son soutien.
A cet égard, le Dicastère pour le Développement Humain Intégral a soutenu cette journée sa pleine participation au thème, choisi par les Nations Unies pour le 22 mars 2019 : "Ne laissez personne derrière vous" :
voir le communiqué du Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau 22 mars 2019 :
en français :

en anglais :

Comme dans chaque crise, nous sommes devant une occasion de collaboration mondiale sans précédent dans l’histoire de cette planète. Le résultat est une intention commune : préserver la planète. Pour l’eau, qui est à la fois ressource et vie qui nous concerne tous, s’ouvre aujourd’hui un nouvel horizon de Paix.

voir articla sur la journée mondiale de l’eau 2019 :https://assau.org/unesco-journee-mondiale-de-l-eau

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