MUSÉE GRÉGORIEN ÉGYPTIEN

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Le Musée Grégorien Egyptien a ouvert ses portes en 1839, sous le Pontificat de Grégoire XVI (1831-1846).

Il est installé dans les anciens appartements de Pie IV (1560-1565) du Petit Palais du Belvédère et accueille les œuvres issues de la provinces romaine d’Egypte mais également des objets de la Rome Egyptisante, c’est-à-dire du gout égyptien que l’on retrouve dans les œuvres d’art produites à Rome à la période Impériale.

L’Egypte devient une Province Romaine en 30 av. J-C et ce jusqu’à la prise de contrôle de l’empire Romain d’Orient en 330 apr. J-C. Cette province était alors au cœur de la Rome Artistique Impériale grâce au foisonnement de ses richesses en matières premières nécessaire aux politiques urbaines impériales d’embellissement (Granit, Porphyre, basalte ou serpentinite).

Cette relation entre Rome et l’Egypte explique les influences stylistiques,cultuelles et artistiques communes que l’on retrouve dans une grande partie du bassin Méditerranéen.

Chaine Youtube des Musees du Vatican, Musee Gregorien Egyptien.

Le Musée Grégorien Egyptien se décompose en 6 espaces comme suit :

1) Salle I. Matériel épigraphique
2) Salle II. Coutumes funéraires de l’Égypte ancienne
3) Salle III. Reconstitution du Sérapéum du Canope de la Villa d’Hadrien à Tivoli
4) Salle IV. L’Égypte et Rome
5) Salle V. Statuaire
6) Terrasse de la Niche

Depuis 1970, trois nouvelles salles du Musée sont dédiées à des vestiges découverts au Proche-Orient ancien

Voir ci-dessous, une description des différentes salles qui composent le Musée Grégorien Egyptien et les chefs d’œuvres qu’elles abritent :

Salle I : Matériel épigraphique
La muséologie du XIXe siècle qui subsiste dans cette salle permet de nous faire entrer dans un temple reconstitué avec sa corniche à l’égyptienne et ses monumentales colonnes à imitation de papyrus. Les œuvres épigraphiques y sont exposées par ordre chronologique. Les stèles gravées sont liées au monde religieux, de l’au-delà ou encore à la célébration des souverains Egyptiens. La pièce maitresse est La statue Naophore d’Oudjahorresné vers 525 av. J.-C.

Salle II : Coutume funéraires de l’Egypte ancienne
Lieu de passage transitoire entre la vie terrestre et l’au-delà, les rites funéraires avaient une importance de tout premier ordre dans la croyance des Egyptiens : momification, accumulation de trésors et d’objets du quotidiens, c’est grâce aux tombeaux et à leur préservation que de nombreuses œuvres sont arrivées jusqu’à nous. Les statuettes funéraires du pharaon Séthi Ier, père du grand Ramsès II, dites Oushebti nous éclairent sur les cérémoniaux funéraires de la XIXe Dynastie.

Salle III : Reconstitution du Sérapéum du Canope de la Villa d’Hadrien à Tivoli.
Un Serapeum est un temple égyptien dédié au culte de Sérapis, divinité crée par Ptolémée et dont le culte se développe dans toute la méditerranée. Cette salle nous permet de nous rendre compte de l’influence et des échanges artistiques entre Rome et l’Egypte. On y découvre des divinités Romaines sous des traits égyptianisés. En effet, le développement d’un culte commun dans les provinces Romaines s’organisait autour de divinités empreintes aux différents rites. Le chef d’œuvre de cette salle est sans nul doute la statue d’Osiris-Antinoüs qui date du règne d’Hadrien (117-138 apr. J.-C.).

Salle IV : l’Egypte et Rome
L’art sous toutes ses formes a toujours été influencé par d’autres cultures. C’est un dialogue créatif. Cette salle, qui a hérite en partie de sa muséologie du XIXe siècle est, comme la précédente, une mise en exergue de l’influence marquante de la culture pharaonique sur la société Impériale Romaine entre le Ier et le IIIe siècle de notre ère. Les artistes romains de cette époque se réapproprient les grands thèmes du vocabulaire stylistique égyptien pour créer des nouvelles œuvres originales tel que la statue d’Anubis (Ier-IIème Siècle apr. J-C). Dieu de la mort dans le Panthéon Egyptien, il est représenté ici dans la toge traditionnelle romaine alors que les représentations égyptiennes se contentent en général d’un simple pagne.

Salle V : Statuaire
Ancien appartement privé du Pape Paul IV au Belvédère, cette salle présente des statues monumentales et ouvre sur une terrasse dominant la cour de Pigne. L’œuvres la plus remarquble de cette salle est sans doute la statue de reine Tuya la plus intéressante. Elle date du règne d’Amenhotep III (1391-1353 av. J.-C.) mais fut réutilisée sous le règne de Ramsès II (1290-1224 av. J.-C.) pour vouer un culte à sa propre mère, Tuya.

Terrasse de la Niche
Cette terrasse domine la Cour de la Pigne. Réalisée à la demande du Pape Pie IV en 1562, elle vient remplacer l’exèdre de Donato Bramante.
Elle abrite des sarcophages et des statues Egyptienne et ouvre sur la fameuse sculpture de pomme de pin en bronze qui donne son nom à la cour. Cette sculpture de près de 4 mètres de hauteur et qui date du IIe siècle apr. J.-C, ornait à l’époque le centre d’une fontaine. Des 1608, elle fut installée dans cette cour après avoir décorée l’atrium de l’ancienne Basilique Saint-Pierre.

Document(s)

Museo Gregoriano Egizio – Gregorian Egyptian Museum

Fondato per iniziativa di Gregorio XVI, il Museo Egizio si trova nel palazzetto di Belvedere. Del primo allestimento, curato dal barnabita Padre Luigi Ungarelli, egittologo, restano visibili diversi elementi architettonici e decorazioni parietali che dovevano richiamare l’ambiente nilotico. La collezione è ricca di materiale proveniente dall’Egitto romano e dalla Roma egittizzante, testimonianza della pervasività della cultura faraonica nei monumenti d’epoca imperiale. Le ultime sale sono invece dedicate a reperti provenienti dal Vicino Oriente Antico.

http://www.museivaticani.va/content/museivaticani/it/collezioni/musei/museo-gregoriano-egizio.html

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Founded on the initiative of Pope Gregory XVI in 1839, the Gregorian Egyptian Museum is located in the Palace of the Belvedere. The original layout was the work of the Barnabite Father and Egyptologist, Luigi Ungarelli, and various architectural elements and wall decorations of exotic inspiration are still present, intended to evoke the environs of the Nile. The collection is rich in material from Roman Egypt and from Egyptian-influenced Rome, evidence of the pervasive nature of pharaonic culture in monuments of the imperial age. The last rooms are dedicated instead to works from the ancient Near East.

http://www.museivaticani.va/content/museivaticani/en/collezioni/musei/museo-gregoriano-egizio.html

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